VI. Trésorerie et secrétariat

En outre, réapparaissent les problèmes de trésorerie, la subvention négociée par Chasseloup-Laubat étant dorénavant épuisée. Miracle, ils se voient subitement résolus début 1969 par un don personnel du député Louis Joanne. Cette donation est la plus grosse jamais enregistrée par l’Académie en dehors du cumul des prix annuels fondés par des particuliers ; elle dépasse les rares appuis publics glanés durant quarante ans d’existence, elle est même plus forte en francs constants que le montant, finalement perçu, de la fondation Grelaud qui instituait la compagnie. C’est évidemment grâce à des subsides de cette nature, tous guidés par l’attachement au pays charentais, que l’Académie a pu survivre et remplir sa mission.

Thaumiaux se voyant obligé de lâcher le secrétariat pour raisons de santé et d’éloignement de Saintes, se pose dès lors le problème de la relève. Il est résolu le 31 août 1969 par l’élection de Robert Rivaud et sa double nomination comme secrétaire et trésorier . Il demeurera trésorier jusqu’en 1972, date à laquelle il sera remplacé par Pierre Fort , et secrétaire jusqu’en 1982, lorsque Claude Pajany prendra le relais jusqu’à aujourd’hui. La précision administrative de Rivaud, puis la rigueur de Claude Pajany se substituent au style plus rond de Thaumiaux ; au-delà de la manière, les trois figurent la mémoire de l’Académie en même temps qu’ils assurent son quotidien.

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