Nom : Tonnellier
Prénom : Paul
Membre depuis : 1957-1978
Un des érudits dominants de la Saintonge (Châtellerault 1886 - Voiville 1977). Ordonné prêtre le 29 juin 1911, il devient vicaire à Pons puis à Marans avant d'être nommé à TonnayCharente (1919), curé à Paillé (1921) et enfin à Saint-André-de-Lidon (1926).. Le chanoine Tonnellier reste une des grandes figures de l'érudition saintongeaise, tant en histoire qu'en archéologie. Sa série de monographies sur les églises de la région demeure un des travaux les plus sérieux effectués à leur sujet. Aulnay, Saint-Symphorien-de-Broue, Saint-André-de-Lidon et Thaims, Esnandes, Fenioux, Moëze, L'Abbaye aux Dames de Saintes, Saint-Eutrope de Saintes, Corme-Royal, Pont-l'Abbé, Mornac, Vaux, Talmont, Sablonceaux, Notre-Dame-de-Recouvrance des cordeliers de Pons sont les principaux titres publiés par Tonnellier (entre 1954 et 1965, toutes brochures éditées par Delavaud à Saintes). Au total, plus de cinquante titres composent sa bibliographie (qu'on trouve dans son ouvrage posthume publié par Francette Joanne, Au pays de Saintonge... Saint André-de-Lidon, Bordessoules, 1988). Le grand talent du chanoine Tonnellier réside dans sa façon de mêler sources historiques et observation archéologique pour déchiffrer un monument. En parallèle à son insatiable curiosité à propos des églises de Saintonge, il participe au premier rang de la vie culturelle locale. Membre influent de toutes les sociétés savantes de Charente-Maritime, il en devient un des publicateurs les plus assidus. Il est également l'initiateur, dès 1956, puis le fondateur et le premier directeur de l'Académie de Saintonge. C'est en effet lui qui réunit les dix premiers membres de cette compagnie et lui donne vie. Depuis 1990, un prix d'archéologie décerné par l'Académie porte son nom.
Membre de l'Académie de sa fondation à 1978.