Gaëlle Arquez pour ses qualités de soprano
Gaelle ArquezAprès des débuts aussi étonnamment rapides que brillants, la jeune Gaëlle Arquez s’affirme d’ores et déjà comme une cantatrice de talent. Ce dont ne peut que s’enorgueillir notre région qui l’a vu naître sur les bords de la Charente.
Son parcours est éloquent. Elle étudie très tôt solfège et piano au conservatoire municipal de la ville de Saintes où elle découvre, adolescente, le chant lyrique. A Poitiers, elle qui désire avant tout chanter, entame par prudence une licence de musicologie puis réussit le délicat concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris. De 2005 à 2009, elle suit les cours du cycle supérieur en chant du Conservatoire sous la direction de professeurs américains, tels Peggy Bouveret, Malcolm Walter, Peter Weiss ; elle y décroche le prix de chant. Lauréate de nombreux concours en 2003, 2007, 2009 –prix de chant Pierre Bernac à l’Académie internationale Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, du Wigmore hall/ Independant Opera voice fellowship de Londres, etc, – elle ne cesse de multiplier les succès : elle interprète entre autres les rôles titres de L’enfant et les sortilèges de Ravel , de La petite renarde rusée à l’opéra de Rouen, de Reims, et au théâtre de Liège, la partition de soprano solo dans le Requiem de Fauré à Bologne (dir. Guillaume Connesson), de la Messe en ut mineur de Mozart à l’église Saint-Etienne-du-Mont de Paris (dir. Raphaël Pichon), du Stabat mater de Pergolèse. Les opéras de Mozart lui offrent de beaux rôles : elle est Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Cosi fan tutte. Parallèlement, elle multiplie les Masterclasse au Danemark, en Crète, à Paris, à Londres.
En 2011, elle est nominée aux Victoires de la musique classique en « révélation lyrique ».
Son agenda 2011-2013 est riche d’engagements : les opéras de Bordeaux, Versailles, Besançon, Lille, Paris, le Wigmore hall de Londres, témoignent de son haut niveau et déjà de sa renommée. A son répertoire, des auteurs prestigieux, Rameau, Vivaldi, Mozart, Cherubini, Massenet, Verdi. Mais sa palette est large; si elle s’est spécialisée dans le XVIIIème siècle baroque, elle a interprété également Debussy ou Messiaen.
Qu’ajouter de plus ? Que sa plastique, sa vivacité, sa grâce de danseuse dans les déplacements magnifient la qualité de sa voix et de son chant. Une bien belle carrière s’ouvre à elle, qui n’a que 28 ans : c’est à l’unanimité que l’Académie de Saintonge lui a voté son grand prix.