Nom : Danglade
Prénom : Michel
Membre depuis : 1992-2010
Peintre et écrivain, (Libourne 1919 - ). Il grandit dans un environnement artistique : son père, André (Libourne 1885 - Menton 1965), peint à l'huile des paysages lumineux et très bien structurés du bassin d'Arcachon, de Dordogne, de Charente, qu'il expose à Paris dans les années 1950-1960. Ses racines charentaises lui viennent du côté maternel : sa mère, Annie Laporte-Bisquit, est la fille d'Éva Haviland, cousine germaine de la mère de Chardonne. La carrière de Michel Danglade se voit donc toute tracée : il entre dans la maison de négoce familial, alors la troisième sur le marché français, et en devient vite le directeur général. Après sa carrière dans le négoce, Michel Danglade partage sa vie entre Chassors et l'île de Ré, se consacrant à la peinture et à l'écriture. Une palette réduite à trois bleus, un ocre et un brun, lui suffit pour transcrire remarquablement à l'aquarelle les charmes et la luminosité de la Saintonge intérieure ou maritime, des îles océanes, des rives du fleuve Charente, ainsi que du vignoble si bien discipliné. Selon l'humeur des saisons, le printemps et l'automne étant ses préférées, il sait aussi rendre la simple noblesse des blanches églises romanes saintongeaises coiffées de rose changeant sous le soleil. S'il compose quelques natures mortes, il s'adonne surtout à la peinture de marines dont la grande qualité lui ouvre les portes des salons de la Marine et de la fondation Rothschild à Paris. Il a également exposé à Londres, Glasgow, Chicago, Bahrein, Koweit; reçu plusieurs prix et médailles en France et en Italie. Consécration : les musées de Libourne, Le Touquet, Saint-Martin-de-Ré, le National Museum de Malte, ont acquis de ses oeuvres. Danglade ne se contente pas de peindre. Ses Nouvelles des îles, Chronique des estuaires, Abécédaire des bateaux, recueils d'aquarelles accompagnées de textes poétiques, le font recevoir aux Écrivains de la mer, avant qu'il ne donne des romans pleins de fantaisie, La Commandante au long cours (Croît vif, 1998) ou La Fortune est sous le vent des îles (chez l'auteur, 2002). L'ensemble de son ouvre le fait devenir membre de l'Académie de Saintonge en 1993 (d'après la notice établie par Pauline Reverchon).