Éric Lem, pour son ouvrage « Louisbourg dans l’île royale »
Prix Champlain
Éric Lem, pour son ouvrage Louisbourg dans l’île royale (Comité Rochefortais de Documentation Historique de la Marine, 2017)
Rapport : Marc Fardet
Entré dans la carrière diplomatique en 1964, vous avez, pendant près de 40 ans, alterné les postes dans l’administration centrale et à l’étranger. Parmi les seconds je voudrais citer celui de Consul général pour les quatre provinces atlantiques situées sur la côte est du Canada qu’après avoir été secrétaire d’ambassade à Ottawa, vous avez occupé dans les années 80. Vous êtes président d’honneur du Comité Rochefortais de Documentation Historique de la Marine où, en décembre 2017, vous avez publié votre étude sur Louisbourg.
Il s’agit en fait de la reprise de deux conférences données par vous au CRDHM : l’une, en octobre 2004, à l’occasion du quatrième centenaire de la fondation du premier établissement français en Amérique du Nord dans l’île Sainte-Croix et l’Acadie, l’autre, en avril 2008, à l’occasion du quatrième centenaire de la fondation de Québec, lors de la journée d’études sur Rochefort et le Canada. Après le traité d’Utrecht (1713) la France fait construire une ville-forteresse à Louisbourg (dans l’Île Royale, actuelle île du Cap-Breton). Soutenue par le port de Rochefort, elle est chargée de maintenir les liens avec les habitants français de l’Acadie, que le traité d’Utrecht nous a enlevée et de défendre Québec contre une attaque des Britanniques. Mais ceux-ci s’en emparent, puis la restituent, l’occupent à nouveau et la détruisent en 1760. Elle tombe dans l’oubli pendant deux siècles. De 1961 à 1981, le gouvernement fédéral finance la reconstruction du quart de la ville-forteresse qui reçoit 100 000 visiteurs par an. Le maître d’œuvre et le principal restaurateur de cette extraordinaire entreprise a été l’architecte acadien Yvon Leblanc, aujourd’hui centenaire, avec qui vous avez gardé le contact et à qui vous rendez hommage dans votre publication.