Catherine Monfajon pour son film « La Vague d’espoir d’Ismaël »
Catherine Monfajon, après avoir été journaliste de presse (Le Parisien, Marie-Claire) part vivre près de 10 années en Afrique du Sud où elle passe à la réalisation cinématographique. Revenue en France, elle s’installe à Mortagne-sur-Gironde où elle habite en permanence… quand elle ne parcourt pas les continents. C’est une baroudeuse dont les films sont diffusés sur ARTE, Canal +, très souvent Thalassa et sur les chaînes étrangères :
Un reportage clandestin sur Aung San Suu Kui assignée en résidence en Birmanie ; « Les Mystères du naufrage de l’Estonia » en mer Baltique ; « Les Majorettes de Soweto » en Afrique Australe; « Au secours ! Nos voisins sont des babouins » élu meilleur film « environnement » ; elle plonge en Océanie sur les épaves de l’armada japonaise coulée en 1944 ; elle dénonce le « Viol correctif » qui frappe les femmes lesbiennes en Afrique du Sud ; elle part protéger les phoques de San Diégo ; 10 jours après le cyclone en Louisiane, elle tourne « Katrina, chronique d’une catastrophe annoncée », qui lui vaut une « étoile », la plus haute distinction décernée par la SCAM, la société des auteurs de télévision. Elle écrit actuellement pour ARTE un film historique de 90’ sur les bombardements alliés pendant la seconde guerre mondiale.
Elle n’oublie pas pour autant le territoire saintongeais maritime. Ismaël Guilliorit est un jeune Saint-Georgais avec « une belle gueule, du charisme et une jambe en moins » comme on lit dans le dossier de presse de France 3. Soutenu par son père ostréiculteur sur le bassin Marennes-Oléron, Ismaël, non seulement a surmonté son handicap en devenant un excellent surfeur, mais il apprend à d’autres « zandis » à dompter la mer. L’association qu’il a créée s’appelle « Vagdespoir » et il suffit de voir les visages épanouis dans le film lumineux de Catherine pour comprendre la réussite de cette généreuse entreprise. Nota : contact@vagdespoir.com recherche adhérents et partenaires.